3

Notre cercle

C’était un puissant commencement pour l’année la plus fraîche que je puisse imaginer. J’étais accueilli par le plus joyeux et le plus spontané groupe d’amis qu’il puisse exister. J’étais membre du Cercle, et je me réjouissais de chaque moment que nous passions ensemble.

Il n’y a pas de point défini dans le temps pour la fondation de ce Cercle. Il s’est juste fondu dans l’ existence en ces premières quelques semaines de semestre. Tout ce que je sais, est que je suis ravi qu’il existe. Parce que cela avait été si facile de perdre ce temps dans les études. À la place, nous prenions des responsabilités sur la tenue, et nous dansions sous la pluie et nous sautions en bas de la rue, snobbant quiconque pouvait oser nous regarder de travers. Nous étions juste en train d’ avoir de très agréables divertissements.

Même les frontières des membres de ce Cercle étaient floues. Il est difficile de dire qui était membre, parce que ce n’ était jamais réellement annoncé en tant que Cercle, et nos réunions pouvaient se reproduire n’ importe où et n’ importe quand. En de rares occasions, nous avions la totalité du groupe. Mais ici, il y en avait deux d’ entre nous semblant toujours terminer à deux à la fin des réunions. Je sentais que nous étions les pierres de touche de ce Cercle.

J’étais le membre calme du Cercle, content de suivre, et alors je suppose, d’ une certaine façon, ceci correspond à ce que je raconte dans l’ histoire. Si j’ avais un titre officiel dans ce Cercle, c’était celui de Secrétaire. Non pas qu’il y avait réellement tant à faire en tant que Secrétaire de ce Cercle mais ce n’était jamais officiellement reconnu, jamais je n’ avais aucun mails et je ne programmais aucunes fonctions. Mais je prenais les minutes des réunions, bien qu’aucun ne le savait. J’étais juste si super ravi d’ être membre de ce Cercle, et de participer à leurs singeries, que je ne pouvais aider qu’en les enregistrant.

Depuis moi, jusqu’à l’ autre bout de cette échelle sociale : la seule membre régulière de ce Cercle. Elle était effectivement notre Présidente. Je la décrivais dans les minutes de nos quelques premières réunions comme « réfléchie, tolérante et heureusement adolescente ». Je pense que je tombais amoureux d’elle à la première rencontre, bien que j’étais plus que content de n’ être que son ami. Il est vrai qu’elle était la raison principale pour laquelle j’étais dans ce Cercle. Elle était la seule qui nous conduisait dans nos escapades spontanées. C’était ses suggestions qui nous conduisaient à faire les folles choses que nous faisions. Mais peu importe comment ces choses étaient dingues, je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne pouvait nier qu’ils étaient marrants à l’ extrême.

C’était elle qui décidait de danser dans le jardin sous la pluie. C’était le Jeudi soir, après la réunion d’un plus grand Cercle, Parker and Billy. De tous les autres membres, Billy était le seul qui tenait réellement une position définie à ce niveau. Il était indubitablement notre mascotte. Il était une sorte de grande sauterelle croisé Ours en peluche que la Présidente semblait prendre en affection. Je suppose que j’ étais un petit peu jaloux.

C’était à 13h20, le jour suivant, que notre prochaine réunion était déclarée ouverte. Elle se tenait dans le Club H.Q, la confortable chambre de la Présidente. La Mascotte Billy se devait de produire des spectacles et d’ accompagner la Présidente dans ses voyages de shopping. J’ avais sonné la Présidente voir si je pouvais les rejoindre, et peu de temps plus tard, je m’ asseyais sur le lit de la Présidente. J’ étais seul avec elle pour la première fois ce jour, et je suppose que j’ étais débordé par l’ occasion. Je peux être sûr de cela, parce que je chattais avec elle en réalité. Et c’était quelque chose pour laquelle je n’ étais pas renommé. Toute mon expérience me mettait formidablement en mouvement. Mais ce n’était pas le sujet problématique de la conversation qui me motivait. C’était elle.

Billy termina par nous lâcher qu’il avait à nous dire qu’il avait fait un tour en bas à la banque (sans code Pin) et qu’il avait fait un retrait. Ce fut la seule chose suivante que je sus, je marchais en bas dans la rue pendant que la Présidente achetait quelque chose pour le déjeuner. Il pleuvait sur le chemin du retour. C’était quelque peu romantique (pour moi en quelque façon) d’être porté à courir avec elle pendant que l’eau du paradis se déversait du bas en haut sur nous. J’étais rêveur pour le reste de la journée.

Le soleil réapparut, et Billy aussi. Alors nous allions sur notre chemin. La première place que nous visitâmes au cours de notre excursion de séance de shopping était le magazin de l’Ours en peluche. La Présidente semblait être à la maison en ce lieu. Je pouvais dire que cela la rendait heureuse d’être dans cette jolie et chaleureuse petite boutique. L’ours était vraiment exquis, mais plus que cher. Mais donc, ils avaient probablement leur valeur en or, parce qu’ils semblaient en réalité être vivant, te regardant avec des yeux suppliants et d’ adorables sourires. Ils voulaient si bien vous attirer dans leur maison qu’ils se seraient fait du tort à eux-mêmes juste pour attirer votre attention. En fait, le seul pilier résistant entre l’ ordre et la furie du chaos était le tenancier de la boutique. Elle était la maîtresse d’école qui prenait les ours en ligne.

À notre prochain arrêt, nous regardions le chat et le charme. Et la vache sautant par-dessus la lune. Nous voyions le petit chien rire de voir tant de drôlerie. Alors le plat partit en courant avec la cuillère. Au moins, cela s’était passé la deuxième fois : les machines ronronnaient vers la vie. La première fois qu’il avait eut à stopper une performance complête.

La Présidente acheta quelques voitures-jouets à énergie cinétique pour divertir un jeune visiteur qu’elle pourrait accueillir autour de samedi. Bien qu’ils ne signifiaient rien pour nous, nous avions sûrement plus d’ amusement avec ces derniers que les enfants qu’ils avaient l’ intention d’ amuser. Nous avions transformé la cuisine près de notre Club H.Q en circuit. La chose suivante que je sus, c’était que les voitures avaient des noms : « Jack-qui-n’a-qu’un oeil » (qui a perdu un phare pour avoir approcher de trop près le réfrigérateur) et Whirry (qui était cassée, mais qui était réparée par Billy).

La Présidente avait aussi acheté un poster cet après-midi là, et tous les efforts allèrent dans cet unique but : le faire tenir droit. Celui-ci dépeignait un garçon et une petite fille, assis sur un mur de pierre. Tout était gris sauf pour les ballons colorés brillamment, lesquels flottaient dans les airs par-dessus eux. C’était un adorable poster. Je suis ravi que la Présidente ait pu choisir.

Nous avions un dîner et je visitais un membre honoraire du Club, un ami de la Présidente, qui vivait sur les hauteurs d’une colline. Tandis que nous marchions, Billy évacua l’énergie supplémentaire sur les panneaux de signes. Alors que nous regardions le bond de la Mascotte de poteaux en poteaux, la Présidente prit un petit gland pour moi. Ensuite, elle prit une fleur, peut-être se sentant un tout petit peu horrible pour m’avoir seulement donné un gland. J’avais une autre fleur lorsque nous arrivâmes à notre destination. C’était un fuschia qui était parvenu à pousser entre les fils de mon pull-over.

Sur la route de notre retour, les deux fleurs terminèrent dans un verre prenant ses assises sur les étagères à livre du président, parce que je savais qu’ils voudraient se fâner et mourrir. Mais je gardais le gland, parce qu’il y avait l’espoir que celui-ci puisse être le dernier. Ce gland signifiait beaucoup pour moi. Il prit sa place sur le haut de ma télévision pour le reste de l’année, alors lorsque je regardais vers celui-ci, je me rappelais d’elle et des bons moments que nous avions passé ensemble. Non pas que j’avais besoin de m’en rappeler souvent, parce qu’elle était toujours proche de moi dans ma tête.

Nous jouions avec les voitures avant d’aller à la fête des chapeaux. Nous portions quelques chapeaux que le président avait. Billy portait un chapeau ornementé avec un design mordoré, et je portais un simple béret noir. J’ imagine que la Présidente portait sa casquette pailletée, mais hélas je n’ enregistrais pas dans la minute, alors je devine juste. Finalement, nous nous étions ennuyés avec la fête et nous la quittions, prenant Chuck avec nous.

Brian était en train de jouer au « Eight-Ball » dans la chambre commune, et il était en période de malchance avec sa petite boule restante. L’exercice de vélo prouva qu’il était populaire. Billy essaya d’être macho, et il fit une tentative avec les poids et le sac de boxe. Alors il se fit valoir en battant Brian au « Eight-Ball ». Il est allé jouer avec le Président, mais il n’y avait aucun match pour elle. Il ne pouvait pas l’aider à sourire.

Ce plus merveilleux des jours fut couvert par la réunion au Club H.Q. Le chocolat chaud et Paul Simon mit finalement la Mascotte à dormir dans le lit du Président. Chuck et Brian chattèrent. J’étais silencieux. Le Président était allongé sur le ventre au milieu de la pièce. À 12:40, je partais détectant le désintérêt croissant de notre Président pour les façons de procéder. J’espérais que les autres voudraient peut-être suivre mon leadership. J’espére qu’elle soit allée au lit peu de temps après ça. Commençant par déplacer la Mascotte en premier, bien sûr.

Le vendredi suivant, nous allions faire du shopping encore. Je suis sorti de la pièce pour m’occuper de la lingerie et je notais que la porte de Billy était ouverte. Je passais la porte juste au moment où la Présidente et la Mascotte émergèrent. Ils me dirent qu’ils iraient descendre en ville. Je demandais si je pouvais venir, me remémorant combien nous nous étions divertis la semaine avant. Le visage du Président se referma dans une sorte d’expression ininterprétable avant qu’elle ne dise brusquement, « Bien sûr, vous pouvez venir. ». Je détectais un sentiment de désapprobation, et je sentais que l’ après midi allait se gâter.

Mais une chose à propos de ceci reste fermement dans mon esprit. C’est une histoire que la Présidente nous a raconté alors qu’elle donnait la moitié d’un litre de son sang à la banque du sang. Alors que Billy et moi la regardions, captivés que nous étions, elle nous raconta la plus importante des histoires de coeur qu’elle avait pu entendre. Elle nous dit qu’elle avait porté un moule en plâtre un an plus tôt, incapable de faire quoique ce soit à part ramper maladroitement. Ceci me semblait vraiment très très triste. Mais ça ne l’était pas réellement, parce qu’il y avait un garçon qui vivait la porte à côté qui aurait voulu la visiter et la consoler. Aussitôt qu’il fut de son côté de la barrière, il se limita à ramper. Il aurait voulu se carapater avec elle et jouer avec elle et la rendre heureuse. Ceci me frappa comme étant la plus gentille la plus réfléchie des choses. qu’ aucun autre ne pouvait faire pour cette pauvre petite fille. Si j’avais su qui le petit garçon était, je lui aurais décerné une médaille. Bien sûr, il n’ aurait plus été un petit garçon, et il aurait probablement oublié ce don bienfaisant. Et c’est une honte.

Dimanche après-midi s’est déroulé. Chuck, Parker, Simon, Brian, et moi étions en train de jouer à un jeu sur un ordinateur appelé « Scorched Earth ». Mais il ne prenait pas trop de plaisir à ce qu’il faisait. C’était un très beau jour dehors, et j’avais l’espoir d’ une sortie organisée par le Club. Comme il répond à une prière, la Présidente réapparut. Elle aussi avait noté le soleil rayonnant, et il suggéra une ballade. Je lui racontais que j’étais ravi de sortir avec elle. Son manque de répartie était plus que moins enthousiaste. Elle vint empoigner Billy, et mon coeur naufragea un petit peu. Je lui répondis presque, « Est-ce qu’on a besoin réellement de prendre la Mascotte partout avec nous ? ». Mais je savais qu’elle croyait ce que nous faisions. Parce que d’une façon elle aimait la Mascotte, alors que j’ étais lent à l’ admettre pour moi-même.

Après une brève réorganisation, le Président, Chuck, Billy et moi étions sur le chemin de la plage. Cette fois, je peux dire avec beaucoup de certainement que le Président portait sa casquette pailletée, parce que je l’ enregistrais dans quelques minutes. J’enregistrais aussi ce que Billy disait, elle ressemblait à « Daffy Duck avec beaucoup de yeux ». Nous passâmes prendre un autre membre honoraire du Club cet après-midi là, Mona. Elle était une autre amie du Président.

Sur la plage, la Présidente nous avait raconté une autre histoire à propos de sa prime enfance. C’était une drôle de petite histoire laquelle méritait d’être racontée pour elle-même. C’était un petit garçon appelé Samuel. Bien que nous rions tous, je pouvais voir que le Président regretta de nous l’avoir raconté après coup. J’ espère qu’elle peut rire d’ elle-même un jour, mais alors peut-être que l’ histoire va plus loin que ce qu’elle en dit.

Nous avions tous un crême glacée et nous revenions à pied le long de la plage vers la Marina à côté de Wrest Point. Là, nous trouvâmes Monsieur Yummy, et nous achetâmes une glace de plus. Nous nous sommes reposés dans une cour de récréation voisine avant de faire notre chemin vers un park d’ une très longue glissade. Le Président termina par avoir du sable dans ses cheveux en raison de l'incapacité de Billy "à la sauver" en bas de la pente. Finalement nous avons fait notre chemin de retour à la maison.

Je me sentais un petit peu de la couleur de cette nuit, et je ne pouvais réussir qu’ à avaler la glace à la framboise au dîner. Je prenais un bain. C’était la nuit que je faisais mon premier présent au Président. C’était le signe pour la porte du Club H.Q. C’était un travail fait avec amour, et je passais quelques heures éloigné en solitaire.

Je voudrais le lui donner le soir suivant, à 17:47. J’ avais à frapper deux fois à la porte de H.Q, parce qu’elle s’ était endormie. Je reniflais et entendais un faible « Entrez ». Elle était ensommeillée debout près du centre de la pièce. « Livraison spéciale. C’est un signe pour ta porte ». Je glissais l’ objet en dehors de la mallette en plastique et je lui donnais de main à main. Le sourire lequel apparut sur son visage endormi était fantastique. Elle était principalement sans voix, mais réussit à dire quelque chose à propos du du fait d’ être « mignonne ». J’ oubliais le froid dés lors, lequel m’ avait fait me sentir misérable tout l’ après-midi. Dans cette place vint le plus merveilleux et chaleureux sentiment que je n’ avais jamais eu. C’était alors que mon entichement commença réellement.

Deux jours plus tard, Chuck, Parker, et moi descendirent donner un peu du gâteau d’ anniversaire au chocolat au Président. Mais elle n’ était pas là. Elle était partie avec Billy, probablement à la plage. Je visitais la chambre de Parker un moment avant de retourner dans la mienne. J’ étais un peu bouleversée de trouver qu’on ne m’ avait pas invité à célébrer l’ anniversaire de Parker.

Mais ce n’ était rien en comparaison du froid que je sentais lorsque je me mettais au lit cette nuit-là, ceci me frappa soudainement, alors que mon esprit vagabondait à propos des évènements des derniers jours. Je me souvenais, avec de vifs détails, le moment où nous allions en dehors du Club H.Q. Je réalisais que le signe était parti. Le matin suivant, je laissais une note sur la porte du Président : « Où est le signe ? Archer. ».

Alors, la pause de Pâques arriva, et ce fut un triste moment d’ esseulement pour moi. C’était bon de revenir à la maison et de revoir tout le monde. Mais ce ne fut pas long avant que je ne manque au Club et au Président. Spécialement ce Président. Bien que je voudrais voir le Président encore, le Club s’ évanouit après ces vacances-là. La réunion qui marqua la fin de ces heureux

[Previous chapter] [En Anglais] [Next chapter]


Exit: Make-Believe; Kasoft Typesetting; Archer


This work is a part of the Kasoft Typesetting storybook Make-Believe

Kasoft is a registered trademark of Kasoft Software, owned by Kade Hansson.

Copyright 1994,1996,1997,2012 Kade "Archer" Hansson; e-mail: kasoft@kaserver5.org

French translation of this chapter provided by Myriam Lair... I kiss you, bub