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L' Archer

Il était une fois, vivait un garçon dont l’ esprit était rempli de pensées bienveillantes et d’idées brillantes. Son imagination était incommensurable, et souvent, il pensait que les choses qu’il inventait était bel et bien réelles. D’ une certaine façon, ce qu’il fantasmait était plus réel qu’aucune autre chose. Le garçon savait que ce qu’il imaginait causait moins de peine que la réalité, alors il se réjouissait du refuge que lui autorisait ce petit monde. C’était ainsi qu’il échappait aux moqueries de la cour de l’ école.

Le garçonnet avait un ami qui était plus jeune d’ une année, et ils jouaient gaiement ensemble. Ils construisirent des paysages sélénites dans le tas de sable, creusant des tunnels, bâtissant des routes et érigeant des bâtiments en forme de dôme. Ils jouaient, prétendant explorer l’ espace ensemble, élaboraient des représentations de leurs fantaisies dans la cour de récréation. Ils avaient un ami imaginaire qu’ils partageaient. Il était appelé Sarge, et il était leur commandant. Il leur expliquait ce qui n’ allait pas avec l’ Univers le matin, juste avant que l’ école ne commence, et le garçon et son ami voulaient seulement avoir un goûter et un vrai repas pour le remettre d’ aplomb.

Pour eux, la cour inférieure de l’ école, ovale, couvrait une partie d’une base sous-marine géante que remplissait le canal d’ eau entre l’ école et le bord d’ une presqu’île. La base, qu’ils avaient nommé 202, abritait une roquette géante laquelle pouvait faire exploser le canal et dans cette oasis, pouvait produire une tempête artificielle. Les garçons rirent du fait qu’ils auraient dû se rappeler de leurs cirés. Alors, ils rièrent brièvement avant que leur fantasie ne ne prenne une autre tournure, et ils furent emportés de nouveau.

Un château de bois lequel était souvent couvert avec des toiles d’ araignées tout juste tissées prenait ses assises au bas de la cour de récréation. C’était la maison des mauvais garçons. Deux, d’ espèce cosmique que le garçon et son ami avaient inventé, et celui qui était réel, les taquinait. Fake était le nom de leur adversaire imaginaire. Il vivait dans un château et depuis ce lieu, il gouvernait une planête appelée Cobs. Ils combattirent contre Fake plusieurs fois et triomphèrent à chaque fois. Parce que, dans leur simple et joyeux monde imaginaire, les bons gagnaient toujours. Ils ne tombaient jamais dans la monotonie, parce que Fake se voulait revenir juste à temps, avec un nouveau plan pour partir à la conquête de l’univers.

Un vieux tuyau en béton lequel avait été enterré sur le côté du talus de la cour de récréation faisait office de tunnel à remonter le temps pour les garçons. Ils aimaient la façon dont leurs voix faisaient écho à l’ intérieur, et ils s’ asseyaient souvent à l’ intérieur pour de longues périodes. Ils avaient pour habitude de se figurer que marchant vers son extrémité puis en en sortant, les autres les transporteraient en d’ autres planêtes et d’ autres temps. Ainsi, ils explorèrent la surface de la planête, laquelle en realité n’ était toujours qu’un talus foisonnant d’ herbes sêches en arrière-plan de la cour de récréation. Ils décrivèrent chacun leur tour la superficie, l’ un à l’ autre, et ils partagèrent leur vision onirique ensemble. Alors, sans prévenir, la longue et résonnante tonalité de la cloche résonna, et il fut supposé que le monde pourrait disparaître en un clin d’ oeil.

Mais quelques fois, rien, parce que le garçon aimait écrire des histoires et dessiner des tableaux. Quelques fois il désirait écrire à propos de Sarge et 202, mais d’ autres fois, il composait à propos d’ autres sujets. Il rédigea des nouvelles à propos d’un fantôme sans amis, d’ une île habitée par une peuplade à la peau verte, et d’ un souffle magique jaillissant d’un livre. Il dessinait des vaisseaux spatiaux et des roquettes qu’il avait imaginé avec son ami pendant le repas. Il fit émerger des robots de boites et de cartons, de papiers d’ aluminium et de cellophanes. Et c’était de cette façon qu’il exprimait ses pensées au vu et au su du monde réel. Il réserva la discussion pour son ami, parce que cet ami ne riait jamais et ne le taquinait pas.

L’amitié ne pouvait pas durer éternellement, et elle ne dura pas. Les deux amis déménagèrent. Pas trop éloignés l’ un de l’ autre et dans des termes de concorde d’adultes. Mais pour ce petit garçon, c’était loin de son imaginaire de Huitième galaxie. Et ils étaient à des zillions d’ années lumières. Le garçon rechercha un nouveau meilleur ami, et finit par presqu’en trouver un. Mais à ce moment-là, il déménagea aussi. Ensuite, le garçon s’enterra la tête dans ses livres, et avec son monde de fantaisie grondant dans le néant, et perdit ses capacités d’investissement dans l’ espace intersidéral.

Le garçon trouva d’ autres amis, mais jamais un d’ aussi proche que le premier. Ces amis le blessaient parfois en le laissant vivre seul et jouer par lui-même. Ou bien encore lire tout seul, comme s’il devait s’éteindre. Il lut à propos de la réalité, parce que c’était tout ce qu’il restait, maintenant qu’il ne croyait plus en son monde imaginaire. Il arrêta alors d’ écrire des histoires, et il n’en lut plus tellement que ce soit les unes ou bien les autres. Il préféra apprendre de la part de nouveaux mystérieux livres excluant toute notion de fiction qu’il trouva en librairie. Brillamment colorés de lasers et de robots et d’ordinateurs. Il les aimait, mais quelque chose à propos des ordinateurs faisait des étincelles et relançait ses capacités d’ investissement. Il lut d’ autres livres à propos d’ eux : moins attrayants.

Un jour, son enseignant requit un exemple d’homonyme. Et il dit en anglais : « bite » (mordre, en français). Et l’ enseignant fronça les sourcils. Il tenta d’expliquer ce qu’était un byte, pour ce qu’il en savait : c’était un groupe de 8-bits, et ces bits étaient des impulsions en marche-arrêt lesquelles circulaient en rond à l’ intérieur du micro de la BBC. Finalement, l’ enseignant écrivit « bite » et « byte », mais la classe le regarda. Des larmes se formèrent alors au coin de ses yeux, et il voulut savoir la différence entre les deux tout le reste de la journée. Parce qu’ils se moquaient de lui, et il était si frustré et en colère qu’il piqua un fard et leur jeta des objets, et il les griffa et les blessa, jusqu’à ce qu’ils pleurent de la même façon, qu’il l’était déjà lui-même moralement.

C’était une paire d’années plus tard, avant que le garçon n’ait finalement un ordinateur. Il avait travaillé pour son père pour gagner un peu d’argent. Le reste provenait d’un cadeau d’anniversaire. C’était son tout nouveau et meilleur ami et il lui donna un nom. Chaque jours se passait dans l’attente d’une maison, alors il pouvait essayer quelques nouveaux programmes dessus. Il jouait rarement aux jeux, et préfera faire des invites de commandes avec ses programmes. Il fit tout ce qu’il lui disait, et ne rit plus de lui. Il était content encore. Content mais encore esseulé.

Son ordinateur le mena à trouver un nouvel ami. Il avait acheté la même marque d’ ordinateur. Ils partageaient les programmes et les idées, et ils trouvèrent ce dont ils pouvaient parler facilement. Il resta à la place de son nouvel ami une fois de plus. Ensemble, ils prenaient plaisir sur les ordinateurs pendant plusieurs jours à la fois. Et pendant qu’ils jouaient sur les ordinateurs, ils feraient semblant de descendre sur les plages de rocailles et raseraient les rochers tout en se jouant d’ astuces.

Mais justement, alors que le garçon pensait que son temps de solitude avait pris fin, son monde fut mis sans dessus-dessous lorsque sa mère quitta son père. La maman le prit et son frère avec elle, et ils emménagèrent dans la maison des grand-parents. Sa grand-mère et son grand-père avaient pour habitude de passer des vacances dans le Queensland.

À cette époque, une terrible nuit, le garçon se réveilla d’ un profond sommeil pour se retrouver lui-même emporté dans une étrange station ferroviaire. Le garçon eut la plus grande frayeur qu’il n’ avait jamais été donnée de voir dans sa vie. Il était enveloppé dans un doona à l’ arrière d’une voiture agitée, les lumières flashant sur lui. Il pleurait et leva les poings contre son oncle, lequel était en train de le tenir sur le siège arrière. Sa mère était là pour lui dire que tout allait bien, mais il ne pouvait justement pas comprendre. Rien pour lui ne faisait sens. Pourquoi sa mère avait-elle quitté son père ? Pourquoi avait-il été emmené au loin à l’ arrière d’ une gare ?

Ils attrapèrent un avion pour le Queensland le matin suivant, et ceci désorientait le garçon et même plus. Sa mère le laissa au bout d’une semaine, mais il resta avec ses grand-parents durant six semaines, et il manqua pas mal de jours d’ école. Lorsqu’il revint, seul dans l’avion, il se trouva complètement hors de portée. Il lutta pour trouver son chemin jusqu’à l’école. Loin de l’ école, sa vie était remplie de gens étranges, et de mots empreints de folie, comme « afradavit » et « droit de garde ». Sa mère lui avait dit combien mauvais était son père, et ses grand-parents avaient juré que sa mère était devenue folle. Il déménagea plusieurs fois dans l’année, tant de fois qu’on ne s’attendait pas à ce qu’il se souvienne de l’ ordre dans lequel il avait déménagé. Il dormit dans tant d’ endroits que, durant plusieurs matins, il se réveilla tout en oubliant momentanément où il était. Il manqua même plus d’école avant que l’année ne soit conduite à sa fin.

Le chérubin se fit seulement un seul ami parmi les étrangers qui apparaissaient dans sa vie cette année-là. Charlie était un vieil homme de soixante-et-onze ans, et vivait en travers de la route menant à la maison de ses grand-parents. Charlie était une bonne vieille âme, et souvent il consolait le garçon, et l’ autorisait à oublier le monde de fou dans lequel il vivait. Le garçon et sa mère n’ étaient plus vraiment proches à cette époque. Sa mère s’ entendait bien avec Charlie, et il s’ entendait bien avec Charlie, et c’était suffisant. Le garçon restait souvent avec Charlie quand sa mère n’ était pas autour. Il n’aimait pas aller partout avec sa mère. Il préfèrait jouer avec son ordinateur, lequel était quelque chose qu’il pouvait contrôler et au plus prévisible. C’était le dernier bastion de cette famille brisée.

À la fin de l’ année, la plus terrible des choses qu’ il pouvait advenir à un enfant se produisit. Le garçon passait Noël seul. Il était seul pour la « Christmas Eve ». Seul, sauf pour ses ordinateurs et Ray martin à la télévision. Une fois de plus, il avait choisit de ne pas suivre sa mère, dont il commençait à croire qu’elle était vraiment folle, et il resta à la maison. Mais cette fois, il n’ y avait pas de Charlie pour s‘occuper de lui. Il était totalement autonome.

Il se réveilla pour ne trouver pas un seul cadeau sous l’ arbre de Noël. Il s’y était attendu plus ou moins, mais il avait espéré après un miracle ce Noël. Cette seule nuit, il avait cru au Père Noël pour la première fois depuis des années. Et il n’ était pas venu. La magie n’ existait plus pour le garçon. Il fut visité par l’ un de ses amis d’ école lequel vivait tout près, et ce fut le plus proche dont il reçut un cadeau, ou une carte, ou un baiser ou encore un câlin ce Noël-ci.

Un jour, ou un peu plus tard, sa mère revint. Après quelques semaines, elle partit encore. Cette fois, elle le prit avec lui. Ils restèrent avec un couple sans emploi dans un petit appartement dans une ville très éloignée pour ce seul été. Le garçon avait son ordinateur et son vélo. Il monta son vélo tout autour de la ville tous les jours. Ce fut pendant cet été que le garçon recommença à écrire des histoires.

L’ année suivante vit revenir la famille au complet. Mais ce n’était que du maquillage. Le juge les avait plus ou moins forcés à revenir ensemble. Le garçon ne pouvait pas parler à son père, et pas plus qu’à sa mère. Finalement, sa mère partit sans lui. Elle lui téléphona quelques fois, quand il était à la maison, seul, pendant que son père était au travail. Mais il n’ en tenait plus réellement compte.

D’étranges phénomènes se produisirent dans l’ esprit du garçon cette année-là. Les persiflages à l’ école semblaient de pire en pire, et son ami, l’ ordinateur, se distança, de même. Le garçon se sentait si seul, et il était si confus, que son ordinateur ne semblait plus être suffisant. Il faisait de longues ballades en vélo et prenait conscience, avec une certaine acuité, du fait qu’il était en train de grandir. Il était trop vieux pour pleurer, encore qu’il ne pouvait pas s’ arrêter de fondre en pleurs pour de petites choses.

Un autre Noël passa. Mais ça ne ressemblait pas à un Noël pour le garçon. Il reçut un cadeau coûtant très cher de la part de son père, et ce fut le dernier présent de cet acabit qu’il reçut. Encore que cela ne signifiait pas grand chose. Sa mère revint et l’emmena dans une autre ville éloignée pour cette seule période estivale. Sa mère vivait avec un compagnon dans une petite maison à côté d’un ruisseau boueux. Il y avait une vache et un jardin de légume, et il y avait une multitude de route pour le garçon à explorer avec son vélo.

L’évènement suivant dont le garçon fut mis au fait, fut que sa mère était enceinte et sa nouvelle famille repartit pour une nouvelle maison. Il était dans une nouvelle école et se battait pour en être digne. Ce fut le cas de le dire, les débuts dans cette école furent un rafraîchissement, et il avait trouvé un très bon ami. Bien qu’il était un peu chahuté, ce n’ était rien comparé à ce qu’il avait vécu dans son ancienne école. Ici, c’était juste un couinement. Á son ancienne école, il y avait eu du charivari en trois brèves occasions. Ces évènements l’avaient poussé à consulter un psychologue dés la première fois. Mais le garçon était trop intelligent pour lui. Il mentait ouvertement. La seconde fois fut simplement utilisée pour le narguer quelques fois. La troisième fois en l’ occurence l’ année suivante, c’était, bienheureusement et merci, la dernière fois qu’il perdit son sang froid.

Le nouveau bébé naquit. Noël arrivait et revint encore. Et l’année suivante, la famille déménagea encore. Le garçon devint Archer, et il ne couinait plus vraiment. Juste émotionnellement très réceptif. Ce fut l’année pendant laquelle il rencontra son nouvel ordinateur, et il perdit tout intérêt pour celui qui lui avait servi si bien durant cinq longues années. Le garçon avait aimé de la même façon un ours en peluche. Mais Archer n’ avait pour lui pas le même attachement psycho-affectif.

Archer se trouvait en situation de pouvoir. Archer aidait les gens. Archer riait et blaguait avec les étrangers. Archer harcelait l’ ordinateur de l’ école avec dignité. Archer était populaire dans la légion des geeks. Il était bien plus une légende que son prédécesseur, Tony T., ou que le tout puissant oracle, Snodgrass, lui-même. Il avait des ennemis cependant. Et c’était un groupe de ceux-ci qui, une fois, parvinrent à battre l’Archer, et revint avec la défaite l’ image du garçon attirant le grabuge.

Mais c’était simplement un contre-temps, et Archer revint avec une force décuplée. Il concourut aux élections du conseil des étudiants, et triompha. Il fit un discours en face de ceux qui osaient encore se moquer de lui. Il n’ était même pas effrayé de faire partie d’ une troupe de dance moderne. Archer était un héros. Archer reçut un meilleur ordinateur pour correspondre. Pendant qu’ Archer triomphait dans sa vie scolaire, sa famille restait encore bien fragile. La famille déménagea encore, et juste avant le Noël suivant, sa mère donna encore naissance. Archer fut doté d’ une petite soeur.

L’ année suivante vit l’ Archer atteindre des sommets. Il devint administrateur réseau. Il sauta des classes et prit des options supplémentaires. Il remporta des récompenses et des bourses d’ études. Et le meilleur de tout cela, il remporta le blazer amarante du pouvoir politique. Il était membre du conseil étudiant. Il représentait quelque chose. Il avait des devoirs à remplir au mieux, et il les accomplissait tous admirablement. Les gens le remarquaient. Et les quelques uns qu’il ne faisait pas étaient résolus d’ une simple chiquenaude.

Étonnamment, Archer avait envie de pleurer encore quelques fois. Parce que bien qu’ Archer tenait le pouvoir, et que plusieurs personnes le trouvaient remarquable, il était essentiellement dépourvu d’ amis. Il était plutôt esseulé. Il pleura losqu’il eut à quitter l’ école cette année-là. Il regarda à travers la fenêtre de la salle d’ informatique et laissa ses larmes couler le long de ses joues. On craignait que les heures de gloire d’ Archer ne touchent à sa fin.

Jamais! Archer changea, mais son heure était loin d’ être terminée. À l’université, il construisit sa propre tour de contrôle et se fit plusieurs amis. Aucun d’ entre eux n’ étaient réellement proches, mais ils étaient amis quoiqu’il en soit. Il maintint de bonne notes et rafla encore plus de récompenses. Mais il avait perdu la majeure partie de son pouvoir. Il trouvait que cela ne faisait pas problème. Il était redevenu mortel, mais au moins, il n’était plus tout seul. Il tomba amoureux pour la première fois, mais fut rejeté. Cet événement le heurta avec sévérité, et il écrivit une histoire à propos de cet amour. Mais il rebondit, car Archer avait encore de la force.

L’ année suivante, Archer perdit le reste de son pouvoir. Il avait détruit sa tour de contrôle. Il était temps de passer à autre chose, et Archer perdit un petit peu de son énergie de meneur. Ses amis commencèrent à prendre des chemins différents, et seuls les gens qui portaient encore les restes des vestiges du blason du puissant royaume d’ Archer continuaient encore à lui adresser la parole. Archer sombra encore dans la plus grande solitude. Mais il connaissait beaucoup de gens, et il pouvait toujours trouver quelqu’un à qui parler. Mais il se languissait et espérait après quelqu’un de plus intime.

Sa nouvelle famille redéménagea, et alors ils se séparèrent. Sa mère semblait devenir folle depuis quelques temps, son frère devenait rebelle, et il envisageait de quitter la maison. Mais il resta, parce qu’il craignait pour ses frères et soeurs. Il devait s’ occuper d’ eux quand sa mère ne le pouvait pas, mais cela arrivait bien trop souvent. Archer essaya de parler de façon sensée à sa mère qui se fânait visiblement. et il la fit interrompre toute péroraison. Quelques fois, il finissait en larmes, hurlant après elle. Une fois, elle est sortie d’ elle-même pour lui dire qu’elle devrait s’ en aller pour le bien de tout le monde et que chacun ne s’ en porterait que mieux. Mais Archer dit à son frère de s’ occuper des autres enfants, pour la poursuivre jusqu’ au bas de la rue et lui faire recouvrir la raison. C’était une période de sa vie très très dure, mais ils la traversèrent tous. Sans le sens de la responsabilité d’ Archer, la fin aurait pu être bien plus tragique.

Mais d’ autres évènements se produisirent cette année-là. De bonnes choses. Archer eut un emploi à temps partiel réussissant à implanter l’ancien système d’administration réseau informatique de sa Haute-École. Il trouva un correspondant des plus amicaux. Et bien que ses notes baissaient légèrement, il réussissait encore à faire de son mieux dans ses classes. Il se concentra sur ses écrits comme jamais auparavant, motivé par les encouragements de sa professeure d’ anglais. Sans aucun effort particulier, l’ Anglais devint le meilleur sujet pour un étudiant qui ne s’était auparavant concentré que sur les sciences.

C’est alors, l’ Université se termina, et Archer eut un permis de conduire. Ce fut un tournant décisif dans sa vie. Où avait donc envie d’aller Archer à présent ? Il avait déposé une candidature à l’ Université. Et il sut la chose suivante, qu’il avait été reçu pour un entretien afin d’ obtenir une bourse d’ étude. Mais c’est qu’il l’obtint cette bourse ! Et finalement, il déménagea pour l’Université, laquelle l’ avait accepté.

Cette année-là... Bien, qui sait. Peut-être vécut-il heureusement et comme jamais par la suite.

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This work is a part of the Kasoft Typesetting storybook Make-Believe

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French translation of this chapter provided by Myriam Lair... I kiss you, bub